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Du 3 au 10 Juillet

Retour à Salta pour retrouver Pauline, une amie d'amis que l'on a connu à New York.

On loue une petite Clio Renault pour une semaine : 300€. Pas de voiture à boite automatique mais une manuelle, ce qui pose un petit problème car Pauline n'a conduit que 3 fois avec des manuelles. Mick sera donc le conducteur officiel sur les routes pas en très bon état et caillouteuses. 

Nous visitons d'abord le nord en 4 jours, qui ressemble beaucoup à la Bolivie, puis le sud qui ressemble au far west avec des montagnes rouges et pleins de cactus.

Le sud fait penser aux parcs nationaux americains : une route qui mène directement à plusieurs points de vues. On en profite également pour visiter un vignoble argentin.

Dans le nord, nous fesons également les Salinas Grandes, 3 ème désert de sel le plus grand du monde. On visitera le village Iruya pour faire la randonnée qui mène au village San Isidro. Pendant cette rando, on sera suivi les 2h30 par un chien qui restera même devant la porte de notre auberge à San Isidro.

Du 26 au 29 Juin

Passage obligé aux chutes d'iguazu. Classées merveilles naturelles au patrimoine mondiale par l'UNESCO, ce sont les 2emes plus grandes du monde, suivies par celles du Niagara.

Après 20h de bus, nous arrivons à Puerto Iguazu sous des torrents de pluie. Les 2 jours suivants, ce sera malheureusement pareil. J'en profite pour couper les cheveux de Mick qui n'ont pas été coupés depuis 5 mois. 

Le 3eme jour, le temps est gris mais la pluie s'est arrêtée. Malgré le mauvais temps, nous sommes nombreux à visiter les chutes. La plupart des sentiers et des randonnées sont fermés à cause des récentes inondations mais le spectacle est tout simplement exceptionnel !

On a eu le droit à un petit rayon de soleil sur les coups de midi et à un joli arc-en-ciel !

Du 14 au 25 Juin :

Au programme : spectacle de tango argentin, dégustation de parilla (spécialité argentine de viande cuite au barbecue), dégustation de vin : le Malbec est très réputé ici et visite du marché aux puces de San Telmo.

Buenos Aires a des airs européens : vieux bâtiments et cafés type "parisien" où on trouve des croissants (mais plus petits qu'en France).

Mick est fan de la cuisine ici : gros steacks de 500gr bien tendres. C'est le pays de la viande et de la charcuterie ! Après un mois en Bolivie où la cuisine n'était pas fameuse et où la diarrhée était notre "copine", ça fesait du bien de pouvoir manger aussi bien.

Exemple de parilla miam !

TANGO

Impossible de venir à Buenos Aires sans assister à un de leur fameux spectacle de tango (pas donné). Mais on a pas été déçu. Autour d'un dîner, on regarde 2 couples de danseurs qui alternent avec : un chanteur qui change de costumes et de chaussures à toutes les pauses, et 2 musiciens.

Pas super évident de manger son bifsteack tout en regardant la performance des artistes qui ne dure qu'une heure - et on comprend pourquoi en les voyant suer et faire des figures acrobatiques demandant beaucoup de souplesse.

Le marché de San Telmo

Tous les dimanches, dans le quartier de San Telmo, a lieu un IMMENSE marché. On y trouve de l'artisanat, des habits, des légumes, des bijoux à des prix assez intéressants (moins qu'au Pérou). C'est très animé : des groupes donnent également de petits concerts. 

Du 3 au 5 Juin :

Le désert de sel (on dit "salar" ici) d'Uyuni est le plus grand du monde. Le 2eme se trouve au Chili et le 3eme en Argentine.

Fred, un français rencontré au parc national de Torotoro, nous a donné une bonne adresse d'agence pour payer notre excursion moins chère. On suit donc ses conseils et allons à l'agence Crystal : 650 bolivianos/pers les 3 jours contre 850 bolivianos (-> soit 20€ d'économisé chacun) le tarif "officiel". Bizarrement, même si l'on achète son excursion dans une agence, on peut très bien se retrouver dans la jeep d'une autre agence pour combler les trous. 

3 jours où l'on verra des flamants roses, des lagunes magnifiques mais trop froides pour se baigner, des geysers très impressionnants et dangereux (180°C si l'on tombe dedans), un immense désert de sel et des bains thermaux à 40°C.

Nous avons dormi dans de petits hôtels de sel dans des lits de sels (mais heureusement pas les matelas ^^). Il fesait plutôt froid et le programme était plutôt militaire (levé à 5h00 du mat' pour plusieurs heures de route dans la jeep) avec un guide peu loquace.

Nous étions avec Peter, un anglais qui était zombifié toute la journée sauf le soir où il était de bonne humeur, Thomas un danois qui ne parlait pas beaucoup, et Adeline et Somie, 2 étudiantes françaises sympas. On a pu ensemble, découvrir des jeux de cartes d'autres pays : "liar" d'Angleterre où l'on doit bluffer, "cambio" d'Iran qui est plutôt compliqué au premier abord mais on y prend vite goût.

Le désert de sel :

Mick la grenouille.

Mick mangé.

 L'ïle pescado recouverte de cactus.

De retour à Uyuni, on est sensé prendre un bus vers 19H30. Seulement, des manifestations bloquent l'accès à certaines villes. Par exemple : la Paz est inaccessible. Pour Villazon où l'on va, à la frontière Bolivie-Argentine, on nous dit que c'est "mas o menos" : plus ou moins inaccessible. La compagnie de bus nous demande alors de nous rendre sur un parking désert pour récupérer notre bus à 30 min à pied. On a un peu l'impression d'aller dans un traquenard. Le parking est glauque à côté d'une vieille station-essence et plusieurs boliviens attendent dans le noir. Pas très rassurant ! Finalement, un homme arrive et nous dit de le suivre. On marche encore 15 min pour retrouver le bus caché dans une ruelle éloignée. On voyagera dans un bus surbondé : des gens montent à chaque ville alors qu'au départ, on est déjà trop (environ 10 personnes assises parterre ou debout dans les escaliers du bus). Le voyage se termine avec même une mamie qui manque de s'endormir sur moi. Folklorique!!!

Rando au canyon del colca

Le canyon del colca est le 2ème plus grand au monde : 3400m de profondeur et plus facile d'accès que son voisin, le canyon de cotahuasi, le plus grand du monde.

Ce canyon propose des randonnées faciles à trouver mais pas forcément faciles à faire. Il est possible de faire le canyon en groupe avec une agence mais également, sans guide. Nous sommes partis sans guide. Le premier jour, 6h30 de bus depuis la ville d'Arequipa pour arriver au village de Cabanaconde, situé en haut du canyon.

Arrivée vers 13h, nous déjeunons avec un couple de français dans un des rares restaurants du village. Menu à 6 soles (soit 1€50) -> Résultat : Mick a été malade pendant une semaine... Puis, nous descendons dans le canyon pour rejoindre le village de Sangalle (2h30). Sangalle est une oasis qui sert d'étape aux randonneurs : piscine, palmiers, hamacs et cabanes en bois. Sur le chemin, on ne rencontre que 2 jeunes qui font la remontée et qui ont l'air épuisés. 

Nous rencontrons un groupe qui ont descendus la partie que l'on souhaite faire le lendemain pour remonter le canyon. Il nous déconseille cette partie : la descente prend au minimum 6h et la montée beaucoup plus. Un des français nous conseille de remonter par le chemin que l'on a pris à l'aller et de profiter plus de l'oasis. Ce que nous ferons finalement. Le lendemain barbotage et repos jusqu'à midi puis remontée (4h15) sous le soleil brûlant : coups de soleil et courbatures seront au RDV ! 

Nous dormons tôt à Cabanaconde afin de nous lever pour prendre le bus de 6h30 pour voir les fameux condors, oiseaux emblématiques du Pérou : leurs ailes ont une envergure de 2m et on peut les reconnaître par leur col blanc.

Vers 10h, on se dirige vers l'arrêt de bus pour repartir pour Arequipa. Manque de chance, aucun bus ne viendra à cause d'un accident. La meilleure solution, nous explique un guide du canyon, est de rejoindre le village de Chivay d'où de nombreux bus partent. Seulement, nous sommes à 1h de route de Chivay. Avec nous, dans le pétrin également, un père français et ses 2 fils, et 2 jeunes anglais.

Le guide réussira à négocier que l'on squatte tous un mini-van loué par un couple de péruviens pour visiter la région. Nous avons ainsi pu profiter des paysages en chemin avant d'arriver à Chivay où l'on réussira tant bien que mal à avoir un bus.